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Intervention de Michaël Prazan le 20 novembre 2017
Présentation de Michaël Prazan "Avant d'être journaliste et documentariste, Michaël Prazan a été professeur de lettres. Docteur en stylistique, sa thèse portait sur "l'écriture génocidaire : l'écriture en style et discours, de l'affaire Dreyfus au 11 septembre 2001 ". Homme de lettres et engagé (les ouvrages qui l'ont le plus marqué ont été : "Discours de la servitude volontaire" de la Boétie," Rhinocéros" de Ionesco et "Histoire d'un allemand" de Sebastian Haffner) , il est l'auteur de nombreux livres, souvent corollaires de ses documentaires. Dans son dernier livre , sorti en octobre 2017 , "la passeuse", consacré à son père (ancien enfant caché) et à la femme qui l' a sauvé , il explique comment le documentaire a permis de concilier ses trois passions :"l'histoire, l'image et les mots". Ses travaux ont comme point commun de traiter des idéologies meurtrières , de plonger dans les zones grises de l’histoire , de briser les silences , de mettre en lumière des évènements, ou des personnes, peu ou pas connu(e)s comme l'armée rouge japonaise ou le parcours hors norme de Pierre Goldman. La violence demeure le sujet essentiel de ces productions : Celle du terrorisme auquel il a consacré une somme de 500 pages, ainsi qu'un livre et un documentaire sur l' armée rouge japonaise, Celle de la confrérie des Frères musulmans Celle des crimes de masse comme le massacre de Nankin par les japonais ou celle des Einsatzgruppen par les nazis (Cf. Son émission sur ) La seconde guerre mondiale , période à laquelle Michaël Prazan est attaché par son histoire personnelle (ses grands-parents paternels , son oncle et sa tante furent assassinés, son père fut un enfant caché) tient dans son travail une place particulière. Elle a été abordée à travers plusieurs documentaires : "Vichy , la mémoire empoisonnée" , "Das Reich : une division SS en France", et "le procès d'Adolf Eichmann"avec Annette Wieviorka. Mais aussi par son enquête sur la suvivance de l'idéologie nazie, "ce poison qui n'a pas cessé de faire son oeuvre " comme le rappelle la journaliste Emilie Gavoille, à travers deux figures emblématiques du négationnisme Roger Garaudy et Robert Faurisson
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